The Artist - Michel Hazanavicius

Résumé : Georges Valentine, une étoile du cinéma muet voit sa carrière bousculée par l'arrivée du cinéma parlant. Alors qu'il sombre petit à petit dans la ruine et l'oubli, une jeune figurante, Peppy Miller file vers les sommets, portée par ce grand renouveau. Leur destin à chacun s'opposent mais leur amour les réunit.

Mon avis perso : Ni déçue, ni transcendée. L'intrigue est un peu simplette mais le sujet ne prêtant pas à des vagues et des vagues de rebondissements, il se suffit à lui-même et me suffit également. C'est assez marrant finalement qu'un film qui rend hommage aux racines du cinéma, célèbre en même temps son évolution. Le bémol, c'est que la BA m'a fait beaucoup plus vibrée que le film.

La réalisation est pleine de bonnes idées. De la main de Miller qui donne vie au costume de Valentine, en passant par leur "dance battle" et jusqu'au cauchemar "sonore" de Valentine. A chaque fois, il y a cette petite trouvaille qui pimente la mise en scène. Quant à l'effort de reconstitution ! Omg ! On croit dur comme fer être de retour dans les années 20 (bon, j'étais pas née, mais !) !

Acteurs évidemment impeccables. Dujardin m'a faite frissonnée par la seule force de son regard (jedi power ?), et c'est un grand plaisir de retrouver Bérénice Bejo dans un rôle digne de son talent.

Quelques longueurs à souligner quand même (le deuxième tiers).

Ma note perso : 13/20, j'ai été contente de le voir, j'ai trouvé la réalisation super bien pensée, les acteurs excellents. Je regrette juste le peu que j'ai ressenti par rapport à ce que je mettais pris en découvrant la bande-annonce.

L'après-critique : Pas de baiser dans The Artist ! Drôle pour une histoire d'amour non ;) ? L'idée était encore une fois de coller le plus possible à l'esprit et à la pudeur de l'époque. Donc pas de sexe non plus. Déçu ? Pervers >< !