Compte à Rebours ~ Daniel Parker

     

     

Résumé : 1er Janvier 1999, un fléau emporte toute l'humanité en épargnant les adolescents. Tout autour de la Terre, les survivants tentent de s'organiser. Sans le savoir, ils font partie de la même fresque apocalyptique, dressée par une prophétie vieille de 3000 ans. Les rôles sont déjà distribués, mais ceux qui les portent n'en ont pas encore conscience. Qui que ce soit l'Elue, elle devra vaincre le Démon. Le 31 Décembre aura lieu la bataille finale.

Mon avis perso : Compte à Rebours (Count Down en version originale) est une sorte de Fléau (de Stephen King) version jeunesse. On y retrouve la notion de post-apo, l'humanité massacrée dans sa plus grande majorité par une maladie étrange, les survivants dominés par un nouvel ordre mystique, des personnages ordinaires qui se transforment en héros ou en scélérat. Le tout est quand même largement plus édulcorée que la merveilleuse trilogie de King.

C'est une saga qui souffre de sa consision. Chaque tome ne regroupe que 120 pages censées rapporter les péripéties d'une petite dizaine de personnages qui évoluent chacun de leur côté (du moins dans les premiers opus). Lorsqu'on fait la somme de ce qui arrive à un personnage dans un seul tome, ça reste très pauvre. On effleure à peine la mythologie de la série. C'est pareil pour les personnages et les sentiments qui les animent.

On parle pourtant de fin du monde et de bataille finale. On devrait avoir du dilemme, du déchirement et toussa. Les états d'âme des protagonistes restent très softs, presque à peine esquissés. Finalement, Compte à Rebours manque d'ambition et peine à imposer l'importance de l'enjeu de cette bataille finale.

Il y a quand même quelques points intéressants qui m'ont poussé à progresser rapidement chapitre après chapitre. Par exemple la distribution des rôles. On nous annonce dès le début qu'il existe une Élue, un Faux-Élu, un Traître, un Démon, reste à deviner de qui il s'agit. Les prédictions du mois présentées dès les premières lignes de chaque opus, entretiennent le mystère de cette distribution. 

La fin manque de courage. Elle est double, deux versions sont proposées. Je déteste ce procédé où l'auteur se décharge de ses responsabilités sur son lecteur.Le combre, c'est que ni l'une ni l'autre n'est franchement transcendante. 

Ma note perso  : 12/20, une saga qui se lit bien mais qui manque de profondeur. 

L'après-critique : Pas grand chose à dire malgré mes recherches. Daniel Parker n'est que le nom d'auteur de Daniel Ehrenhaft.

Comments

[Arcaalea]

Cette série de livres est une de mes lectures phare de ma jeunesse ^^ Je n'ai pas lu Fléau de Stephen King donc je ne peux pas comparer.

J'avoue que la fin n'est pas mon moment préféré mais sinon, tout le reste m'a énormément plu et mes livres sont très abîmés tant je les ai lu, relu et rerelu.

Peut-être est-ce de la nostalgie :)